Acheter une maison en tant qu’indépendant ? C’est possible avec nos conseils. 

Souscrire un prêt hypothécaire en tant qu’indépendant relève souvent du parcours du combattant. Alors que les banques apprécient particulièrement les fiches de paie fixes et les revenus prévisibles, vous vivez au gré des hauts et des bas. Se lancer, investir, prendre des risques : telle est votre réalité. Et c’est précisément ce qui rend l’obtention d’un prêt si difficile.

Pas de panique ! Avec ces quatre conseils, vous allez augmenter vos chances de réussite.

Conseil n° 1 : ne discuter pas seulement avec la banque

C’est vrai : les salariés avec des fiches de paie ont vraiment un avantage auprès des banques. Les indépendants débutants ont particulièrement du mal à prouver leurs revenus, car les banques exigent par exemple de voir les bilans annuels complets. Or, vous ne les avez pas encore, ou vous n’avez pas réalisé suffisamment de bénéfices sur papier, car vous investissez encore beaucoup.

Allez-vous également utiliser votre maison (en partie) pour votre travail ? Dans ce cas, pensez à un prêt Win-Win (ou Coup de Pouce en Wallonie et Proxi à Bruxelles). Cette formule très simple existe spécifiquement pour les indépendants et les entreprises : vous empruntez de l’argent à votre famille ou à vos amis, et eux aussi en tirent profit.

Les conditions appliquées en 2025 étaient les suivantes :

• Durée de 5 à 10 ans
• Max. 75.000 € par personne qui prête (peu importe qui)
• Jusqu’à 300.000 € au total
• Taux entre 2,25 % et 4,5 %

Mais pourquoi win-win ? Vous recevez l’argent sans avoir à vous justifier. Les personnes réalisent des bénéfices grâce aux intérêts (comme une banque) et bénéficient d’un avantage fiscal à la fin de l’année.

Conseil n° 2 : pensez aux chiffres

Votre comptable souhaite réduire au maximum vos impôts. Cela signifie qu’il doit comptabiliser beaucoup de frais et afficher peu de bénéfices sur le papier. C’est bon pour votre situation fiscale, mais pas toujours pratique si vous souhaitez obtenir un prêt. Les banques préfèrent voir des chiffres bénéficiaires sains.

N’hésitez donc pas à poser des questions critiques à votre comptable avant d’acheter une nouvelle voiture de société ou de réaliser des investissements coûteux alors que votre ancien matériel fonctionne encore parfaitement. Un revenu net plus élevé augmentera certainement vos chances d’obtenir un crédit immobilier auprès de la banque.

Conseil n° 3 : louez un peu plus longtemps

Ce n’est pas le conseil le plus réjouissant, mais il est réaliste : parfois, il est judicieux de prolonger la location d’un an. Les banques ne veulent pas voir les factures du trimestre écoulé, mais des preuves solides de stabilité : bilans, comptes de résultats et avis d’imposition.

Elles demandent souvent les chiffres des deux dernières années au minimum. Vous montrez ainsi que votre entreprise n’est pas éphémère. De plus, si votre entreprise venait à connaître un ralentissement inattendu, vous ne seriez pas immédiatement confronté à des remboursements élevés.

Conseil n° 4 : faites appel à un expert

Toutes les banques n’adoptent pas la même approche vis-à-vis des indépendants. Certaines se concentrent principalement sur les entrepreneurs, d’autres sur les épargnants classiques. Nos experts en hypothèques savent exactement où vous devez vous adresser. Prenez rendez-vous et nous vous guiderons !